Fin de l’année scolaire, quelques temps après avoir dignement fêté ses 17 ans, Alice passe de l’autre côté du miroir et tombe en enfer. Après un malaise en rue et l’évanouissement, elle se retrouve séquestrée dans une pièce en sous-sol, sans lumière du jour, seule, entravée aux chevilles et aux poignets, à la merci de son ravisseur qu’elle croit connaître sans pouvoir le reconnaître. Les souvenirs de ces dernières semaines l’amènent à envisager plusieurs possibilités. A qui donc appartient ce regard qui transperce la cagoule noire ? Et comment sortir de l’emprise du kidnappeur ?
A travers un récit captivant, sans concession, et à la sensibilité subtilement féminine, l’auteur nous emmène dans un suspense parfaitement maîtrisé entre séquences avant, pendant et après l’enlèvement. Derrière une sorte de « fait divers », il touche à des questions fondamentales de l’existence humaine : que peut-on faire au nom de l’amour, où est la frontière entre affection et possession, quelles sont les épreuves à endurer, quel est ce rite de passage pour accéder à l’âge adulte, et une certaine liberté de penser et d’agir ?